Evolution de la myopie
La myopie : Sortez du flou !
La myopie est un des troubles de la vision les plus connus et répandus. En effet, en France en 2012, le taux de myopie atteignait environ 40 %,
selon les chiffres du Syndicat national des ophtalmologistes de France (SNOF), dont 25 à 30 % des jeunes de 16 à 24 ans.
Mais savez-vous vraiment quelles sont les causes de cette amétropie qui touche de plus en plus de personnes ? Ses signes révélateurs ?
LES SIGNES RÉVÉLATEURS
43%* des Français pensent que l’on peut se rendre compte par soi-même d’un problème de vue.
Si en règle générale ce n’est pas le cas car nos yeux s’habituent à voir moins bien, certains signes de la myopie ne trompent pas…
Vous plissez les yeux pour voir net de loin ? Vous avez du mal à lire les panneaux en conduisant, à reconnaître vos amis sur le trottoir d’en face ?
Votre enfant a du mal à recopier ce qu’il y a écrit au tableau ? Si tel est le cas, il est fortement conseillé de faire contrôler votre vue car vous ou
votre enfant pourrait bien avoir une myopie.
Ce trouble de la vision est dû à un œil « trop long », c’est-à-dire que la distance entre la cornée et la rétine mesure plus de 23 mm de long.
Par conséquent, vous voyez bien de près et flou de loin.
LES CAUSES POSSIBLES
Les causes de la myopie ne sont pas encore très bien connues, mais de nombreuses études tendent à montrer que la génétique est un des facteurs de risques.
Un enfant qui a des parents myopes aurait une prédisposition à être myope également.
Les facteurs environnementaux jouent aussi un rôle important. La lumière naturelle produit de la dopamine dans la rétine qui favorise la croissance de l’œil.
Le manque de dopamine contribue à l’allongement de l’œil qui devient myope. Une raison supplémentaire pour encourager votre enfant à faire des activités d’extérieur
plutôt que passer son temps devant un écran !
BON À SAVOIR
La myopie apparaît généralement à l’âge scolaire et elle évolue jusqu’au début de l’âge adulte. Généralement, elle finit par se stabiliser,
sauf en cas de myopies fortes « pathologiques », pour lesquelles l’évolution dure toute la vie.